A l’instar de la déclinaison compétition, la nouvelle version du Pirate RS3 Sport de chez T2M a droit elle aussi à sa version électrique mue par un moteur brushless. Appelez-là cette fois Pirate RS3 SE. Cette auto est une voiture de tout terrain à l’échelle 1/8ème qui comme le modèle thermique, a été re-designé par Kro Graphx.
Présentation
Chez T2M, dans la gamme des Pirate RS3, nous avons désormais 4 autos en tout. Dans la gamme compétition des voitures livrées en kit à monter, nous avons tout d’abord l’aîné, le RS3 thermique de compétition, puis sa déclinaison brushless répondant à l’appellation Pirate RS3e Buggy. Dans la gamme loisir qui propose des véhicules pré assemblés et prêts à fonctionner, nous avons le nouveau Pirate RS3 Sport thermique, puis le dernier larron, le Pirate RS3 SE électrique que nous avons la primeur de pouvoir vous présenter aujourd’hui. Comme le modèle thermique de loisir, cette auto adopte une bonne partie des pièces mécaniques de la version plus typée compétition. Avec un degré de finition juste un cran en dessous comme le veut la règle pour toucher un public plus large. La voiture est livrée pré assemblée avec son émetteur. En revanche, il faudra prévoir d’entrée de jeu 2 accus Li-Po 2S de bonne puissance et un bon chargeur pour pouvoir la faire rouler. Telle qu’est présentée d’origine, la voiture fonctionne avec 2 accus Li-Po 2S. Un passage en 2x3S est également envisageable moyennant de remplacer alors le contrôleur et de monter à bord un moteur brushless comportant un nombre moindre de Kv.
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La nouvelle version loisir du Pirate RS3 se décline également en mode électrique sous la dénomination Pirate RS3 SE. Une voiture livrée prête à rouler dont le niveau d’équipement mérite à lui seul le détour.
Le nouveau Pirate RS3 SE vient compléter la nouvelle gamme loisir à l’échelle 1/8ème chez T2M.
Comme pour le modèle thermique, la peinture de la carrosserie a été confiée à Kro Graphx.
Le Pirate RS3 SE s’acquiert prémonté. L’équipement d’origine propose la motorisation, le contrôleur brushless et un servo de direction livré avec l’émetteur.
Prévoyez un bon chargeur pour ce style d’auto. Le modèle de gauche est un modèle Duo. Il vous permettra de recharger 2 accus en simultanée. C’est l’idéal. Sinon, si votre budget est déjà atteint, il vous reste la solution du chargeur single qui exige davantage de patience de votre part !
A quelques détails près, la mécanique de cette auto est rigoureusement la même que celle du Pirate RS3e de compétition sortie l’an dernier.
Cette version électrique est la plus aboutie jamais sortie par T2M à l’échelle 1/8ème.
T2M nous a fourni de l’artillerie lourde pour aller tester l’auto. Soit 2 pack d’accus Li-Po 2S de 8400mAh en 130C issus de la dernière gamme Powerhouse.
Les 2 accus viennent prendre place à la verticale dans un compartiment dédié sur le bord gauche du châssis.
Le logement à accus est vraiment juste. Il laisse très peu de place pour loger les prises. Une meilleure ergonomie aurait été souhaitée.
La voiture est équipée d’un contrôleur brushless étanche et programmable Hobbywing de 100 Ampères.
Le contrôleur est compatible avec deux accus Li-Po 2S. Si vous voulez passer en mode 2x3S, il vous faudra remplacer le combo tout entier, et monter notamment un moteur avec moins de Kv.
T2M a installé un moteur brushless de 2000 Kv sur cette auto.
Le moteur est fixé en position longitudinale sur le côté gauche du châssis.
Le support moteur est en aluminium anodisé. Il autorise un réglage précis de l’entre-dents.
Comme sur la version compétition RS3e, la transmission centrale arrière du Pirate RS3 RE fait appel à un cardan très court décentré.
Voici le soufflet en caoutchouc qui protège efficacement le cardan central arrière.
Le train avant de l’auto est similaire à celui des modèles thermiques de cette échelle.
L’épure de suspension avant fait appel à des bras triangulés complétés de tirants réglables sur la partie supérieure.
Des corps filetés sont d’actualité à bord des amortisseurs gros volume à corps nylon qui équipent l’auto.
La transmission avant se pare de cardans CVD en acier et d’étriers pivotants bien dimensionnés.
Tous les réglages de géométrie sont assistés par des pas inversés.
Le support amortisseurs avant est un modèle de 4 mm d’épaisseur doté de 4 fixations pour les amortisseurs.
En version électrique, le nouveau Pirate RS3 SE adopte aussi un profil Kahos similaire à celui qui équipe la version thermique de l’auto.
Le train arrière n’est pas aussi complet que celui de la version course, mais il dispose déjà de tout un arsenal de réglages pour peaufiner le comportement routier de l’auto.
Le train arrière exploite la totalité de la côte maxi imposée aux voitures de compétition. Soit environ, 31 centimètres en largeur.
La tour de suspension arrière en aluminium anodisé de 4 mm d’épaisseur se pare de 4 fixations.
3 réglages de prises de carrossage sont proposée à l’arrière de la cellule.
La barre antiroulis arrière de 2,6 mm est réglable.
Pour gagner en efficacité, la barre antiroulis bénéficie aussi de vis pour ajuster le jeu dans ses supports.
Les amortisseurs arrière accroissent encore le débattement. Ils sont pourvus de corps de 20 mm de diamètre comme à l’avant.
Les bras de suspension inférieurs de l’auto sont hyper rigides.
Le support de cellule arrière abrite aussi l’aileron et son support.
Le châssis en aluminium anodisé est complété par 2 bavettes de protection.
Le servo de direction implanté à bord est un 10 kilos de couple à pignons métal. Il est étanche, et il ne lui faut que 0,12 sec pour couvrir 60 degrés !
Voici le le boîtier dédié au récepteur.
Ce tout terrain à l’échelle 1/8ème est fourni avec une radio T2M à volant.
L’émetteur T2M comporte juste les réglages minimum. Par la suite il pourra être intéressant de remplacer la radio par un modèle plus sophistiqué doté d’un dual rate plus accessible ou encore des exponentiels.
Essai
Accus chargés à bloc, nous partons à la recherche du premier terrain vague qui se présente à nous. C’est l’utilisation qu’à peu près 90% au moins des futurs acquéreurs de cette auto risquent de faire. Du vrai tout terrain quoi, en quelque sorte ! Vu la saison, autant préciser que la terre est encore un peu humide, donc ça accroche plutôt. Malgré l’adhérence de bon niveau, les premières accélérations parviennent à faire crisser les pneus au démarrage face à la déferlante de chevaux dont on dispose sous la gâchette ! Avec les 2 gros monstres que nous a fourni T2M pour réaliser l’essai (vous savez, les fameux Li-Po 2S 8400 mAh en 130C), autant dire que ça arrache grave au point de bien devoir s’accrocher au volant pour garder sa trajectoire. Bref, en un mot comme en deux, le nouveau Pirate RS3 SE, ça décoiffe !
Un poil brutal au démarrage, le moteur gagne cependant en linéarité une fois l’auto lancée. Tout bénéfice pour la stabilité. Grâce à sa barre antiroulis arrière de 2,6 mm et à un angle de châsse d’origine relativement conséquent, le Pirate RS3 SE tient bien le cap à haute vitesse. Ses relances et sa faculté à se retrouver à plafonner à sa vitesse de pointe maxi sont étonnantes. C’est peu l’effet « On/Off », comme avec une Tesla ! Ce qui frappe aussi, c’est la différence de comportement entre la nouvelle version thermique que l’on vient juste d’essayer la semaine dernière, le RS3 Sport pour ne pas le nommer, et cette version électrique. Le pilotage n’est pas du tout le même. Le RS3 SE est moins stable du train arrière. Il a également tendance à sous virer davantage si l’on soude l’accélérateur. En particulier quand les accus ont la pleine puissance et qu’ils viennent d’être chargés. En revanche, sur les accélérations, ya pas photo comme dirait l’autre ! Le brushless prend l’avantage. Tout comme le modèle thermique, le Pirate RS3 SE se montre très directif à basse vitesse. Il rentre dans les lacets sans forcer et s’en extrait avec la même facilité. La suspension, quoi que dotée d’amortisseurs à corps plastiques ne pose pas de problème particulier. Après, il faudra voir à l’usage et dans le temps, cela va de soi. Gageons que les amortisseurs aluminium de la version course de l’auto est compatible, pour ceux d’entre vous qui souhaiteront recourir à cette option. Tout comme les autres options qui peuvent être les bienvenues par la suite. Je pense en particulier aux cales de cellules usinées en aluminium anodisé. Sans oublier la sacro sainte barre stabilisatrice avant, quasi indispensable pour pouvoir jouir encore mieux des performances du châssis !
Encore un mot du freinage avant de vous quitter. Autant préciser que c’est assez brutal. Même avec les valeurs de série pré programmées sur le contrôleur. L’auto a au moins le mérite de stopper net sur des distances très courtes. En particulier sur sol accrocheur comme le bitume où les roues pilent net avec un bruit significatif ! En conclusion, du plaisir et rien que du plaisir vous attend avec cette version loisir, qui n’est certes pas donnée quand on met bout à bout tout les périphériques à ajouter au kit de base (prévoir notamment un bon chargeur duo pour charger les accus par 2). Mais quand on aime, on ne compte pas, c’est bien connu !
Les Plus
_ Puissance instantanée façon Tesla
_ Performances générales
_ Efficacité du train avant pour un châssis loisir
Les Moins
_ Implantation du cardan central arrière peu mécanique
_ Tarif élevé
Fiche technique
Marque : T2M
Modèle : Pirate RS3 SE
Distributeur : T2M
Usage : Loisir
Propulsion : Electrique brushless
Moteur : Fourni. Hobbywing 2000 Kv
Contrôleur : Hobbywing 100 Ampères programmable et compatible Li-Po 2x2S
Accus : Non fournis. Accus Li-Po T2M Powerhouse 2x2S de 8400 Mah en 130C pour réaliser l’essai.
Echelle : 1/8ème
Châssis : Plaque en aluminium anodisé à bords relevés de 3 mm d’épaisseur
Transmission : 4×4 par cardans CVD. Montée sur roulements à billes
Différentiel : x3 à pignons coniques
Présentation : Prêt à rouler