Un look d’Interceptor à la Mad Max avec une carrosserie qui attire l’œil comme la mouche sur le tube de glue ! Des voies larges et un empattement d’autobus et un package brushless qui peut supporter du Li-Po 4S. Voilà le programme qui vous attend sur le dernier engin délirant né de l’imagination débordante des ingénieurs de chez Maverick RC !
Présentation
Quand on l’aperçoit pour la première fois, on se dit que cette auto paraît tout droit échappée d’un film pour le cinéma. En tous cas, sa carrosserie ne passe pas inaperçue, c’est le moins que l’on puisse dire. Elle est disponible en trois coloris, rouge et bleu, gris, et rouge et noir comme celle de notre essai. Une fois la robe enlevée, on découvre un châssis très typé muni de deux imposants pare chocs. Il convient de considérer celui de l’arrière comme un diffuseur, superbement bien fait, qui est censé jouer un rôle sur l’aérodynamique de l’auto.
Le Maverick Quantum R est à l’échelle 1/8ème. D’où son empattement porté à 327 mm. Ses voies larges de 270 mm sont bien campées sur de larges pneumatiques semi slicks taille basse verrouillés par des écrous de 17 mm. La géométrie avant/arrière s’appuie aussi sur des trains munis d’une double triangulation. Pas de doute donc, il s’agit bel et bien d’une auto prévue pour rouler sur bitume ou sur piste. Sa garde au sol très basse et ses amortisseurs courts tarés très fermes d’origine renforcent encore cet état de fait. Cette auto est livrée toute montée et quasi prête à fonctionner. Elle pourra être alimentée par un accu Li-Po 2, 3 ou 4S, selon le budget dont vous disposez. Ni l’accu, ni le chargeur ne sont fournis. Maintenant, place aux détails et à l’essai !
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Le Maverick Quantum R, c’est avant tout cette carrosserie atypique. On aime ou on déteste !
La carrosserie en lexan est disponible en trois coloris, rouge et noir comme celle de notre essai, ou encore rouge et bleue ou grise.
La protubérance qui a poussé sur le dessus du capot avant rappelle par certains côtés l’Interceptor du film Mad Max !
Le Maverick Quantum R est une auto de piste prévue pour rouler sur des surfaces planes comme le bitume, le ciment ou le béton. Les plus téméraires d’entre vous pourront se laisser tenter par un essai sur circuit !
Le look de « pick up de l’enfer » est assurément très vendeur ! La réalisation ne souffre d’aucun reproche, tant sur le plan esthétique que mécanique.
Le Maverick Quantum R a été conçu à l’échelle 1/8ème. Il s’agit d’une voiture électrique pourvue d’une transmission 4 roues motrices.
L’auto est livrée sans accus ni chargeur. Elle devra être équipée d’un accu Li-Po 2, 3 ou 4 S pour pouvoir se mettre en mouvement.
Le châssis propose une ergonomie somme toute classique, avec toute l’électronique et le bloc propulseur montés dans l’axe longitudinal de l’auto.
Les pneus de boîte sont des slicks striés taille basse. Il manquent clairement de grip !
Les jantes à faible déport à 6 bâtons sont fixées par des écrous de 17 mm. Ces fixations vous permettront de monter des pneus plus performants à l’instar de ceux qui équipent les vraies voitures de course de cette échelle.
Le châssis est assemblé en plusieurs parties. Il est en plastique injecté et possède des bords relevés.
La partie arrière du châssis joue sur l’aérodynamique de l’auto avec la présence de ce diffuseur géant !
Des poutres de ce type viennent renforcer la rigidité naturelle du châssis.
Voici à quoi ressemble le train arrière avec son diffuseur. La conception du Maverick Quantum R est à mettre en avant car c’est une vraie réussite ! La qualité est bien au rendez-vous.
Le train arrière vu par la face nord. Notez aussi l’absence de barre stabilisatrice.
Une épure à double triangulation est également présente à arrière. Elle permet de jouer sur le réglage de largeur de voie.
Toute la transmission de l’auto est montée sur roulements à billes surdimensionnés.
Le support amortisseurs arrière possède 3 ancrages pour modifier la position initiale des amortisseurs.
Les bras de suspension sont pleins et bien rigides. A l’arrière, cette biellette réglable permet de retoucher l’angle de pincement des roues.
Les porte fusées arrière réglables reçoivent des hexagones de roues en aluminium de 17 mm de diamètre.
Les rotules présentes aux extrémités des bras de suspension permettent d’élargir la voie des trains roulants.
Avec ses triangles superposés, le train arrière « rotulé » confère un caractère course à l’auto.
Le train avant se montre très efficace en fonctionnement. Il possède une double triangulation.
L’épure avant est magnifique et très typée course avec ses bras de suspension réglables et ses cardans CVD.
A l’avant, les triangles n’offrent pas de réglage de châsse. En revanche, le support amortisseurs est réglable sur 3 positions.
Le train avant est monté sur rotules. Il reçoit également un équipement premium garni de cardans CVD en acier.
Le pare chocs avant ne fait pas semblant ! Il est habillé d’une mousse protectrice qui se dresse comme un véritable rempart en cas de choc.
Le support de suspension avant est très épais. L’épaisseur importante compense largement le fait qu’il soit en plastique injecté.
Le Maverick Quantum R est une voiture assez imposante qui mesure 59 cm de long.
Les amortisseurs sont bien conçus. Ils ne fuient pas et disposent de corps filetés en aluminium anodisé.
Les bouchons des amortisseurs sont montés sur rotules pour pouvoir pivoter et ne pas brider leur fonctionnement.
La pièce maîtresse de l’auto, la voici. Il s’agit du moteur brushless de 2250 Kv placé à bord.
Le moteur est équipé d’un radiateur de refroidissement.
Le pignon moteur en acier est démontable, donc interchangeable. Le moteur dispose d’un bâti réglable pour pouvoir ajuster l’entre-dents et monter d’autres pignons pour changer le rapport d’origine.
Tous les branchements électriques sont déjà finalisés lorsque vous réceptionnez l’auto pour la première fois.
Le moteur offre le meilleur compromis en Li-Po 3S.
Le contrôleur Hobbywing de 120 Ampères est programmable. Pour une utilisation sur circuit, il pourra être intéressant de réduire l’efficacité des freins.
Le contrôleur reçoit un ventilateur de refroidissement intégré.
Les connectiques sont dorées à l’or fin.
Maverick a installé un servo étanche de 15 kilos de couple à la direction.
L’unique servo de l’auto est installé en position couché pour favoriser le centre de gravité. Il est assez rapide, avec 0,11 sec sur 60 degrés d’après les données constructeur.
Le Maverick Quantum R dispose d’un troisième différentiel implanté au centre de sa transmission.
Le différentiel est équipé d’une couronne plastique.
Le boîtier qui abrite le récepteur est situé à côté du contrôleur.
L’émetteur livré avec l’auto est le classique à volant en 2,4 Ghz que l’on retrouve sur une majorité de modèles de la marque.
Les réglages minimum sont proposés à bord de cette radio.
Essai
M’étant moi-même rendu par deux fois dans le mois sur 2 pistes bien connues des championnats de France de voitures radiocommandées, j’ai donc pu, en compagnie de complices, tester l’auto sur les circuits respectifs de Grenoble et de Sens (voir la vidéo tournée à Sens). Et j’ai aussi roulé avec le Quantum R Flux sur une aire en bitume, comme plus de la moitié d’entre vous auront sans doute l’occasion de le faire avec cette auto. Nous avons testé la configuration Li-Po 2S, Li-Po 3S et Li-Po 4S.
Sur circuit et même sur terrain libre, le 2S paraît insuffisant, car l’auto est quand même assez lourde, et un accu de ce type, même musclé, même en HV (donc en 7,6 v), ne permet pas de profiter pleinement des performances moteur. En clair, le moteur reste trop étouffé, trop discret. En 3S en revanche, on progresse nettement, et le moteur s’exprime enfin à sa mesure. Sans être un monstre de puissance, il offre des relances linéaires mais véloces qui permettent de mieux exploiter les liaisons au sol. Le comportement routier du Maverick Quantum R justement, parlons-en ! Très facile en ligne droite jusqu’à sa vitesse de pointe maxi, l’auto réclame en revanche un peu de doigté dès que l’on aborde des courbes à grande vitesse. Phénomène plus perceptible dès lors que l’on roule sur un vrai circuit. Le châssis prend peu de roulis. Il cabre à peine à l’accélération et reste bien maîtrisé en plongée au freinage. Tel qu’il est réglé d’origine, le freinage(réglable depuis le contrôleur) est trop puissant et trop brutal. Parfait pour la sécurité en mode loisir, mais un peu trop exagéré pour rouler sur piste. Il demandera à être adouci.
Le Maverick Quantum R est très joueur en utilisation. En particulier sur circuit !
Le meilleur atout de l’auto reste son train avant très (trop !) présent qui taille les cordes comme un vrai scalpel ! Ce train avant sature très tard. Il est extrêmement efficace au point de rendre le train arrière très mobile et vivace si l’on pilote brutalement ! Finesse et doigté sont donc réclamés sur circuit pour emmener l’auto dans ses derniers retranchements. Hormis cela, cette mécanique RTR fait le job comme l’on dit ! Elle est très plaisante à voir rouler avec sa carrosserie atypique. Très fiable et en toute vraisemblance bien assemblée d’usine et bien préparée, car nous n’avons eu aucun desserrage de vis ou autres à déplorer aux termes des différents essais effectués. De même, pas une trace de graisse ou de suintements au niveau des différentiels et des noix de cardans. Une réussite à ce niveau ! Pour améliorer la tenue de route sur circuit, nous avons aussi essayé un traitement sur les pneus comme le font les compétiteurs des disciplines de piste. Celui-ci améliore l’adhérence. Mais il est clair qu’un changement de pneus apporterait davantage de positif au niveau de la tenue de route pour rouler sur un vrai circuit !
Sur terrain vague non balisé, le Maverick Quantum R est finalement plus à l’aise. On peut user et abuser de son train avant efficace pour faire partir l’arrière et réaliser de belles glissades. Le rythme plus lent rend la voiture plus stable. Pour terminer l’essai, j’ai testé l’auto avec un accu Li-Po 4S. Et là, franchement, je peux vous dire que c’est vraiment trop puissant ! Sauf si votre truc à vous c’est de faire des runs en ligne droite et de jouer à la voiture qui va le plus vite. En 4S, le châssis devient délicat à piloter, car l’arrière à tendance à tout le temps vouloir passer devant dès que l’on accélère en appui. Très fun au début, mais lassant à la longue. Le meilleur mode selon moi, c’est vraiment le 3S qui offre un bon compris rendement moteur et exploitation du châssis.
Voilà que je pouvais vous dire concernant cette auto que je vous invite aussi à découvrir en vidéo en présentation et en essai, en action sur piste sur ma chaîne Youtube.
En action, le meilleur compromis tenue de route/ puissance sera obtenu avec un accu Li-Po 3S.
Les Plus
_ Esthétique atypique de la carrosserie
_ Solidité mécanique et qualité de l’assemblage
_ Trains roulants à double triangulation
_ Train avant très efficace
Les Moins
_ Emetteur bof bof….
_ Absence d’accus et de chargeur
Fiche technique
Marque : Maverick
Modèle : Maverick Quantum R Flux 4S 4×4
Distributeur : Avio et Tiger
Usage : Loisir
Propulsion : Electrique
Moteur : Maverick (Hobbywing) 2250 Kv
Variateur : Maverick (Hobbywing) 120 Ampères
Accus de l’essai : Li-Po 3S 3300mA en 30C
Echelle : Piste 1/8ème
Châssis : Type baignoire en plastique injecté à bords relevés.
Transmission : 4×4 par cardans
Différentiel : x3 à pignons coniques
Présentation : RTR
