Chez Hpi, la série WR8 à l’échèlle 1/8ème est toujours synonyme de phénomène de starisation ! Souvenons-nous de la réplique de Ford Fiesta WRC d’un certain Ken Block qui avait fait sensation lors de la sortie du tout premier modèle. Passé sous pavillon Danois, HPI a décidé de relancer la série en commémorant le 20ème anniversaire de la victoire de la Subaru Impreza WRC dans le championnat du monde des Rallyes.
Présentation
Cet exploit, c’est le Britannique Richard Burns qui l’avait offert à la marque en 2001. Décédé prématurément, celui-ci laissa une trace indélébile dans le monde du Rallye et permit d’offrir à Subaru les lettres de noblesse qui lui manquaient à l’époque. A partir d’une plateforme de piste à l’échelle 1/8ème, HPI nous propose cette réplique de l’auto championne du monde, parée d’une transmission 4 roues motrices et d’un équipement qui tient la route ! Jugez plutôt : moteur brushless de 4000 Kv, contrôleur de 80 Ampères pouvant être alimenté en Li-po 3S, barres antiroulis avant et arrière présentes en série, transmission à 3 différentiels, servo à pignons métal et étanche de 6,5 kilos de couple à la direction, châssis aluminium. Bref, sur le papier, autant dire que cette version à tout d’une grande ! Ajoutez à cela une carrosserie vraiment magnifique développée sous licence qui restitue les moindres détails de celle qui fût sans conteste la plus belle des Subaru, et vous admettrez comme nous que ce beau joujou peut faire sensation auprès d’un large public âgé de 7 à 77 ans !
Maintenant, la question qui est sur toutes les lèvres, c’est : que vaut elle en fonctionnement, une fois en piste. Et bien cette question, nous avons tâché de l’élucider en allant essayer l’auto sur un vrai circuit.
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La carrosserie de Subaru Impreza WRC 2001 Richard Burns a été réalisée sous licence. Elle est tout simplement magnifique, ayant été reproduite dans ses moindres détails.
Outre une réalisation frisant la perfection, la coque de l’auto sera aussi appréciée pour son lexan de qualité très épais. Ce sont les petits détails qui feront la différence !
L’arrière de la coque reprend un aileron qui apporte un plus indispensable à la stabilité.
Cette Subaru Impreza s’empara du titre WRC de championne du monde des Rallyes en 2001 aux mains du pilote Britannique Richard Burns.
La voiture adopte des jantes du plus bel effet fixées par des écrous de 7 de diamètre.
Cette version WR8 3.0 Flux Richard Burns Réplica adopte une transmission 4×4 à 3 différentiels. Elle est livrée toute assemblée mais sera à compléter d’un chargeur et d’un accu Li-Po 2 ou 3S.
La voiture revendique l’échelle 1/8ème. En dépit de la présence d’élargisseurs, ses voies demeurent assez étroites. La répartition des masses est homogène. Le poids de l’auto étant fixé à environ 2,370 kg en ordre de marche.
Le châssis de 3 mm en aluminium est complété par 2 bavettes de protection sur les côtés. Il est même plié sous la cellule avant, comme sur un tout terrain.
Les pneus Rallycross Spec offrent un bon niveau d’adhérence en toute circonstance. Ils permettent de rattraper le châssis dans toutes les situations.
Le train avant de la WR8 3.0 Subaru Impreza WRC 2001 Richard Burns est survireur avec des pneus froids, et légèrement sous vireur avec des pneus mis en température. L’auto passant d’un stade à l’autre en fonction des accus qui seront retenus.
Le pare chocs en mousse protège efficacement tout le train avant, amortisseurs compris.
Les bras inférieurs du train avant offrent une largeur de voie assez étroite pour un engin se revendiquant de l’échelle 1/8ème.
Des tirants non réglables sont de mise sur le train avant.
Les biellettes de direction sont en revanche livrées avec des pas inversés.
Notez surtout la présence d’une barre antiroulis réglable de 2 mm, installée en série.
Des étriers de direction classiques munis d’une protection de cardan équipent la direction. Les cardans sont des modèles droits en acier à boules goupillées. Pour donner un soupçon de stabilité supplémentaire à l’ensemble, la voie avant a été légèrement élargie en recourant à une rondelle en aluminium logée derrière les hexagones de roues.
Les cellules disposent de plaques en aluminium de chaque côté pour soutenir les bras de suspension.
Le support amortisseurs arrière en aluminium est un modèle de 3 mm d’épaisseur doté de deux ancrages.
Le support de suspension avant offre quant à lui 3 positions pour modifier la position initiale des amortisseurs.
Le servo de direction fait du bien au centre de gravité, car il est fixé à plat sur le châssis. Le palonnier renforcé est déformable. C’est lui qui fait office de save servo pour protéger les pignons du servo en cas de choc.
Ce servo fournit 6,5 kilos de couple. Il est du genre rapide car il ne lui fait que 0,11 seconde pour parcourir 60 degrés.
Le servo est monté sur roulements à billes. Il est également étanche.
Le train arrière fait dans un certain minimalisme au niveau des réglages. La cellule contient un différentiel à pignons coniques à 4 satellites.
La cale de pincement de série de 3 degrés est non réglable. Elle est à réserver pour une utilisation avec des accus 3S. Avec des accus 2S (7,4v), mieux vaudra monter à la place la cale de 2 degrés fournie avec l’auto.
Une barre stabilisatrice de 2 mm est en place à l’arrière. Elle contribue à faire glisser le châssis tout en douceur et avec progressivité.
Les axes des bras de suspension inférieurs sont retenus par une cale en aluminium anodisé sur la cellule arrière.
Le support arrière offre 2 réglages de prise de carrossage à l’enfoncement.
Le support de suspension arrière en aluminium comporte 2 fixations pour ancrer les amortisseurs.
Comme à l’avant, les amortisseurs arrière sont en plastique. Ils fonctionnent correctement, mais pour le prix, nous aurions préféré des modèles métalliques.
Les fusées de roues arrière reçoivent également des élargisseurs de voie.
Des garde boue viennent prendre position sur les bras de suspension arrière. Ils protègent efficacement les cardans de roues.
Les ancrages des amortisseurs arrière s’établissent au nombre de 2.
Un moteur Brushless HPI Flux Vector développant 4000 kv est monté en position longitudinale sur cette auto. Il intègre un support réglable réalisé en aluminium moulé et se réserve bien entendu la possibilité de pouvoir faire évoluer le rapport de transmission moyennant de remplacer par la suite le pignon d’origine en acier de 15 dents placé en première monte.
La tenue de route de cette WR8 doit grandement à la présence d’un 3ème différentiel placé au centre de la transmission.
Le moteur est positionné sur un bâti réglable en aluminium moulé.
Le rapport d’origine s’établit à 15/46. Le pignon moteur et la couronne sont en acier.
Le moteur brushless Vector Flux HPI procure une poussée franche et continue à l’accélération, déjà en 7,4 volts. En 11,1 volts, HPI annonce une vitesse de pointe de près de 100 km/heure pour l’engin ! De notre côté, on peut simplement vous dire que ça déménage grave !
La couronne centrale est en métal.
Le petit bouton qui est situé à proximité de l’interrupteur vous permettra d’entrer dans la programmation du contrôleur.
Le contrôleur Flux EMH-3S est équipé d’un ventilateur intégré et d’une protection thermique qui s’activera d’elle même en cas de surchauffe.
Le compartiment à accus pourra recevoir un accu Li-Po 2 ou 3S de 7,4 à 11,1 volts. A ce titre, le boîtier est réglable en longueur.
Deux bandes de velcro assurent l’immobilisation des accus au sein de son compartiment.
Le boîtier attribué au récepteur en 2,4 Ghz est entièrement étanche.
L’auto est livrée avec ce nouvel émetteur HPI à volant TF-41 hyper léger en 2,4 Ghz.
Tous les réglages de l’émetteur sont accessibles depuis la façade principale de celui-ci.
L’essai
Nous allons tester cette Subaru Impreza en deux étapes. D’abord accompagnée d’un accu Li-Po 2S HV au graphène de 6000 mA de capacité et de 130C au niveau du taux de décharge. Puis ensuite, avec un accu Li-Po 3S Powerhouse de marque T2M. En l’occurrence s’agissant ici d’un modèle de 3300 mA de capacité en 30C.
Avec l’accu Li-Po 2S, la Subaru Impreza présente un caractère joueur qui se ressent dès les premiers tours de roues. On apprécie d’emblée la vivacité dont fait preuve l’essieu avant. Celui-ci se place au millimètre près, et il tient bien la corde des virages à l’accélération. Un vrai scalpel ! Quant au châssis, d’une manière plus générale, il ne tortillonne pas trop à la remise des gaz, bien qu’ayant déjà fort à faire pour essayer de domestiquer toute la puissance disponible. Bon, à ce stade, comme vous l’aurez déjà compris, le gros point fort de cette WR8 3.0 Flux, c’est sa motorisation ! La plateforme arrache littéralement le sol dès qu’on soude la gâchette ! Les accélérations sont très franches. Elles demeurent linéaires. La voiture affiche une belle vitesse de pointe au point qu’il faut déjà avoir les doigts et un peu de pratique pour la tenir à cette allure. Malgré tout on pressent qu’il y a encore de la marge pour essayer de prendre le châssis en défaut. Pas vraiment slicks, pas vraiment tout terrains, les pneumatiques réclament à monter un peu en température avant de donner tout le grip souhaité. Ils confèrent à la voiture un caractère légèrement survireur (train arrière qui a tendance à vouloir passer à l’avant). Qu’ajouter de plus, si ce n’est que la WR8 3.0 Richard Burns Réplica fait preuve d’une relative bonne stabilité en rapport de la vitesse à laquelle elle croise déjà, bien aidée en cela par son châssis à l’échelle 1/8ème dont l’empattement vient se caler à 30 centimètres. Avec un accu Li-Po 2S donc, notre Subaru Impreza Richard Burns Réplica vous en donne donc déjà pour votre argent. Sa prise en mains se révèle un jeu d’enfant. Son pilotage se révèle onctueux à souhait et son châssis est bien équilibré grâce à ses barres antiroulis.
Maintenant, il est clair que ceux qui attendent le véritable coup de pied aux fesses resteront encore un peu sur leur faim. Pour ressentir le grand frisson, il faut donc passer en mode 3S…… Là c’est sûr, on passe cette fois à la vitesse supérieure comme dirait l’autre ! Et pour vous faire ressentir à distance ce qui vous attend, je vous poserai tout simplement la question suivante : êtes-vous déjà passé d’une Renault Clio à une Porsche 911 ? Ben si la réponse est non, vous allez savoir maintenant ce que ça fait ! Pas besoin d’essorer la gâchette comme un sourd, rien que l’effleurer suffit à expédier l’auto en enfer dans un louvoiement caractéristique depuis le départ arrêté. La patate du moteur est telle que le châssis est à présent soumis à rude épreuve au point qu’il faut apprendre à le dompter à la manière d’un taureau de combat ! Dans cette configuration, les accélérations depuis le départ arrêté sont démoniaques. Que dire des reprises, quasi instantanées étant donné le faible poids de l’ensemble. Quant à la vitesse de pointe, on ne doit pas être bien loin des 100 km/heure ! A cette allure, l’auto est donc à manier avec la plus grande précaution, et autant dire aussi qu’elle n’est pas à mettre entre toutes les mains ! Bref, cette fois, en tout état de cause, nous pilotons bien la véritable auto de Richard Burns ! Ca envoie de tous les côtés, en long, en large, et en travers, et il faut déployer toute sa science du pilotage pour ne pas se sortir de la route, car le film se déroule si vite que le cerveau n’a plus le temps de réfléchir à ce qu’il faut faire ! Pour calmer un peu l’auto avec cette configuration de ouf, je vous recommande d’augmenter un peu la garde au sol du train avant en rajoutant des cales aux ressorts des amortisseurs. Cela évitera au pare chocs de venir en contact avec le sol lorsque les freinages sont trop appuyés. De même, le fait d’avoir une garde au sol plus importante à l’avant qu’à l’arrière rendra l’auto un plus plus facile en la faisant sous virer un peu. Monter un accu 3S sera aussi l’occasion de s’apercevoir que l’hydraulique d’origine des amortisseurs est un peu trop souple. Pour optimiser la tenue de route, il faudra durcir ces derniers si on cherche la petite bête !
Les plus
_ Réplique séduisante et bien conçue
_ Puissance inépuisable avec un Lipo 3S
_ Prise en mains facile
_ Emetteur agréable
Les Moins
_ Tarif élevé
_ Absence d’accu et de chargeur
Fiche technique
Marque : HPI
Modèle : HPI WR8 3.0 Flux Subaru Impreza 2001 Richard Burns 2001
Distributeur : Avio et Tiger
Usage : Loisir
Propulsion : Electrique
Moteur : HPI Flux 4000 Kv
Contrôleur : HPI EMH-3S
Accu de l’essai : Li-Po 2S HVLI au graphène de 6000mA en 130C
Echelle : Piste 1/8ème
Châssis : Plaque en aluminium de 3 mm à bords relevés.
Transmission : 4×4 par cardans
Différentiel : x3 à pignons coniques
Présentation : RTR
