Il y a quelques semaines de cela, nous avons testé la nouvelle voiture télécommandée Tamiya 306 Maxi Peugeot dans sa version stock. Grâce à un bardage complet d’options Hop Up, celle-ci fait son grand retour pour un second test. En version upgradée cette fois, avec une kyrielle d’options indispensables qui sont venues se greffer sur son châssis pour délivrer des performances plus en phase avec une utilisation circuit.
Les options Hop Up Tamiya montées à bord
Sur l’auto, nous avons remplacé le moteur brushed à charbons d’origine par un moteur brushless Rush T2M, auquel nous avons adjoint un contrôleur brushless Rush T2M de 60 Ampères. Nous avons également fait appel au set d’amortisseurs hydrauliques option, accompagné de 4 jeux de nouveaux ressorts de différentes duretés. Et au niveau de la transmission, les bagues en téflon du kit standard ont été remplacées par le kit de roulements à billes prévu pour l’auto. Et pour terminer, les pneus lignés du kit de base ont été remplacés par de vrais pneus slicks hard qui seront montés avec leurs inserts respectifs sur de nouvelles jantes à 5 bâtons.
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Voilà toutes les options Hop Up Tamiya qui ont été montées à bord de l’auto d’origine.
Avant/ après. A gauche, la Peugeot 306 Maxi Tamiya en version stock. A droite, la version upgradée !
En vue superposée cette fois, l’auto en haut dans sa version de série. En dessous, la version montée avec les options pour la rendre plus performante.
Des roulements à billes ont remplacé toutes les bagues en nylon sur la transmission.
Les pneus lignés d’origine ont cédé la place à de véritables slicks durs, montés avec des inserts internes.
A l’avant, les ressorts jaunes option ont été adoptés pour limiter les mouvements de plongée du châssis au freinage.
A l’arrière, nous avons opté pour les ressorts bleus qui raffermissent les suspensions pour limiter la prise de roulis.
Voici l’auto une fois optionnée, avec son moteur brushless et son nouveau contrôleur fixé au scotch double face.
Le moteur brushless Rush se monte parfaitement en lieu et place de l’ancien moteur 540 à charbons. Aucune modification n’est nécessaire.
Le contrôleur brushless de 60 Ampères se monte au double face sur l’emplacement qui lui est réservé sur la platine supérieure.
Une fois parée de toutes ces options, la Tamiya Peugeot 306 Maxi est prête à prendre la direction du circuit le plus proche !
On a remplacé les amortisseurs à friction d’origine par ce set d’amortisseurs hydrauliques.
Nous nous sommes également approvisionnés en ressorts option afin de redéfinir un nouvel accord entre les suspensions.
Le kit option de roulements à billes est indispensable pour fiabiliser la guidage et la transmission.
Voici les pneus slicks qui ont remplacé les originaux. Il s’agit de modèles Hard en dureté de gomme qui sont renforcés sur les flancs.
De nouvelles jantes à 5 bâtons feront leur apparition sur l’auto.
Ca, ce sont les inserts que l’on devra monter à l’intérieur de chaque pneumatique avant collage afin de rigidifier les flancs.
Un moteur brushless Rush T2M de 4300 Kv a été monté en remplacement du 540 à charbons d’origine.
Un contrôleur brushless étanche Rush de chez T2M a également été adopté.
Le nouveau contrôleur est un modèle de 60 Ampères.
En haut en noir, le nouveau moteur brushless. En bas, le moteur 540 de série. A noter que nous avons repris le même pignon moteur de 22 dents qui est inclus dans le kit d’origine.
Le moteur brushless Rush une fois en place sur le châssis, avec son pignon qui est protégé par un carter plastique spécifique.
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Essai de la Tamiya Peugeot 306 Maxi Upgradée : Ca va bien plus vite avec le brushless !
Nous allons ré essayer l’auto dans le cadre d’une compétition. En l’occurrence, s’agissant du challenge Mini Racing Tour de Provence qui se déroule à raison d’une course par moi sur les pistes de la région Paca. Le circuit de jour est celui de Rognac, connu pour sa tortuosité et son fameux tunnel sans visibilité dans lequel s’engouffrent les autos au taquet ! Trois pilotes vont se succéder aux commandes de notre 306 Maxi. Ces trois pilotes connaissent ce circuit sur le bout des doigts pour s’y retrouver plusieurs fois par an pour ces compétitions. On démarre l’essai avec Romain Taravel. D’entrée de jeu, Romain trouve l’auto un peu pointue à emmener car les pneus slicks sont neufs, et il faut attendre que la friction de la piste use un peu la gomme pour retrouver une tenue de route digne de ce nom. Visuellement, le changement de rythme est flagrant au passage du moteur à charbons d’origine au moteur brushless. Même si dans la ligne droite, ça pourrait aller encore plus vite. Des chicanes installées au beau milieu de celle-ci tombent à point nommer pour tester la maniabilité de l’auto. Le châssis reste facile à piloter. Il a juste trop d’adhérence au point que la voiture a tendance à faire du 2 roues si l’on tutoie d’un peu trop près les vibreurs ! Grégory Casubolo entre maintenant en scène. Il s’agit d’un pilote de karting à l’échelle 1 qui a également pour habitude de gagner sur cette piste. Après un léger temps d’adaptation en rapport de la voiture 4 roues motrices qu’il pilote d’ordinaire sur ce circuit, Greg tombe les temps et nous fait part de sa méthode pour aller chercher le chrono. Caresser doucement les freins en entrée de courbe pour éviter que les roues avant ne saturent. Mais l’auto lui semble tellement facile et tellement collée à la piste qu’il en oublierait presque qu’il ne s’agit que d’une simple traction avec 2 seules roues avant motrices, tant l’auto se comporte presque comme une 4×4 ! C’est maintenant au tour de Matthieu Taravel d’entrer en piste. Rappelez-vous, c’est lui qui a monté l’auto en kit, et c’est en sa compagnie que nous vous l’avons présentée le mois dernier sur la chaîne Youtube de notre site. Prendre en mains la 306 Maxi Tamiya upgradée n’est qu’un simple jeu d’enfants pour Romain. La voiture qui va bien plus vite lui semble désormais un peu vive pour son pilotage. On palie à cela tout de suite en rajoutant en levant un peu de dual rate depuis l’émetteur. Ce qui a pour effet de rendre le train avant moins efficace en entrée de courbe. Dès lors, le comportement de l’auto tend à se rapprocher de la neutralité. L’auto gagne en facilité et les temps au tour descendent.
Au final, et en conclusion, l’upgrade réalisé à bord de cette 306 Maxi s’est avéré concluant. Voire indispensable pour aller rouler sur circuit ! Et même avec le moteur brushless, nous avons roulé à fond près de 20 minutes avec le gros pack d’accus Li-Po 2S fourni (un 4200 mA). J’ajoute qu’un combo brushless me semble indispensable sur une auto de ce type. Même pour rouler en loisir. Dans cette configuration, les performances n’ont plus rien de comparable avec celles de série. Et au final, on y gagne en efficacité une fois en action, et en sensations de conduite !
Notre 306 Maxi Peugeot signée Tamiya sur le circuit du club MACR de Rognac qui est situé dans les Bouches du Rhône. Relevez l’entrée du tunnel !
Avec les pneus slicks tout neufs, Romain Taravel a mis un peu de temps à prendre ses marques pour dompter l’auto !
Grégory Casubolo nous a livré la technique pour aller vite avec cette traction. Se servir très peu des freins pour ne pas « planter » l’auto sur ses roues avant.
Romain Taravel a noté les progrès notables en performances enregistrés par la 306 Maxi, du passage du moteur d’origine au moteur brushless de 4300 Kv !
On a conclu l’essai sur circuit en compagnie de Romain sur le tracé très sinueux de Rognac !