Mois de mars oblige, tout le circus du championnat de France Big Scale a repris le chemin des circuits de France et de Navarre. Et c’est au mythique et ancestral club Car de Besançon fondé et dirigé jadis par le regretté Jack Pailllard, et à présent repris par Ludovic Brenot qu’incombait la tâche d’accueillir les 67 pilotes engagés.
Texte : Philippe Boeri / Photos : Pierre Filloux
Les faits marquants
En premier lieu, gageons que toutes les catégories impliquées dans la discipline étaient représentées pour cette première du calendrier. Cela nous donnait précisément 12 pilotes inscrits en électrique brushless Sport proto, puis 11 pilotes inscrits en Elite GT. Nous recensions encore sur place 10 pilotes inscrits en National GT, puis 11 pilotes engagés au sein de la catégorie F1, et enfin 23 engagés en Formule France qui demeure toujours la catégorie la plus représentée à l’heure actuelle. Soit 67 pilotes prêts à en découdre.
En second lieu, précisons que le temps au beau fixe sera de la partie pour ce week-end endiablé. Toujours appréciable en début de saison. Hormis cela, personne ne trouvera rien à redire à l’organisation mise en place par le Car de Besançon. Club mythique des années 80 fondé par le regretté Jack Paillard qui a vu défiler nombre de catégories et de compétitions sur les échelles 1/8, 1/5 et même 1/4. La nouvelle équipe dirigée par Ludovic Brenot assure dans la continuité. La course, le chronométrage et la restauration ayant entraîné la satisfaction de tous les participants.
Parmi les autres faits marquants du week-end, il faudra noter le transfert de certains pilotes en direction de la catégorie Elite. Il en va ainsi pour Alain Jacono, Didider Dahan, et pour Thibault Noël qui vont désormais s’affronter aux Pros !
Dans les stands, les dernières évolutions en date étaient présentes sur les S88R de notre partenaire commercial Vos Loisirs 88. La marque FBX avait également assidûment travaillé sur ses châssis, tant en thermique qu’en brushless. Même remarque concernant Yankee, avec un Laurent Grau plus motivé que jamais ! Avec à leurs côtés les protos comme celui de Christophe Padovani qui continue son développement. On vous détaille tout ça en photos.
Podium Elite : victoire de Cédric Prévot devant Bernard-Alain Arnaldi et Olivier Sampietro.
Podium National : victoire d’Arnaud Brassart devant Olivier Audiot et Alain Devoye.
Podium Formule France : victoire de Rudy Veysseyre devant Frédéric Veysseyre et Louis Poirot.
Podium F1 : victoire de Tony Seiller devant Guillaume Loubière et Corentin Laville.
Podium Sport Proto Brushless : victoire d’Olivier Sampietro devant Samuel Bulle et Laurent Grau.
Pole position en Elite pour Cédric Prévot.
Pole position en Formule France pour Frédéric Veysseyre.
Pole position en National pour Guillaume Seurat.
Pole position en F1 pour Sébastien Marinot.
Pole position en Sport Proto Brushless pour Olivier Sampietro.
Le jeune Simon Arthur, pilote S88R.
Rudy Pierronne.
Corentin Laville en F1 qui termine 3ème qui est le plus jeune pilote F1.
Le circuit du Car Besançon qui est situé dans le département du Doubs.
Jack Paillard a fondé ce club qui figure parmi les plus anciens actuels de l’ère modéliste. Le circuit lui est dédié !
La piste du Car de Besançon vue par la gauche. Un tracé très sélectif qui tortille à souhait !
La piste du Car de Besançon vue par la droite.
Les stands.
Cette année encore, les châssis S88R continueront d’animer les courses de Piste 1/5ème au premier plan.
Voici la nouvelle Yankee brushless de Sport Proto qui était emmenée par Laurent Grau sur cette épreuve. Elle fait appel à un châssis tout carbone dont l’implantation des périphériques comme les accus et dont la répartition des masses centrale a été modifiée.
Le train avant de la nouvelle Yankee brushless de Sport Proto comporte des modifications de style Pan Car, et surtout de nouveaux triangles montés sur rotules multi réglables.
Toujours le nouveau train avant Yankee qui autorise un nombre accru de réglages.
Le train arrière de la nouvelle Yankee brushless de Sport Proto. Il s’agit d’un train arrière à triangles greffés.
Le train arrière de la nouvelle Yankee brushless de Sport Proto.
Toujours sur la Yankee, mais sur la version X4 thermique Formule France cette fois, nous voyons ici le nouveau train avant encore au stade de prototype qui était utilisé par le pole man Frédéric Veysseyre
Le nouveau train avant de la Yankee X4 thermique devrait être actualité pour l’an prochain. Il est toujours en test avant son homologation définitive.
Le nouveau train avant de la Yankee X4 thermique autorise un nombre de réglages accrus. L’apport des rotules permet d’intervenir sur la largeur de voie, sur l’inclinaison des triangles, etc…
La FBX SPE Sport Proto brushless de Baptiste Albert.
La pole pour la Genius F1 de Sébastien Marinot.
Gros plan sur le train avant de la Genius F1 du pilote le plus rapide de la journée dans cette catégorie. J’ai nommé : Sébastien Marinot !
Toujours la Genius F1 de Sébastien Marinot, mais vue par l’arrière cette fois. Avec sa suspension à basculeurs et ses amortisseurs montés à plat.
Le sudiste Guillaume Loubière démarre la saison sur les chapeaux de roues en plaçant son auto à la 2ème place à l’issue de la finale F1 ! Forza Italia comme dirait l’autre !!!
La Genius de Bernard-Alain Arnaldi dans sa configuration 2022.
Voici à quoi ressemble le train avant de la Genius 2022 de BA Arnaldi.
BA Arnaldi continue de rouler avec les moteurs Abbate.
Les moteurs Abbate de compétition possèdent désormais leur propre volant moteur anodisé, baptisé Ignition AR1X. Celui-ci présente pour particularité d’être taillé dans la masse.
Le train arrière de la Genius 2022 de BA Arnaldi.
La Mecatech FW01 de Cédric Prévot aura fait très fort ce week-end en signant le doublé pole et victoire en catégorie Elite ! C’est sans doute l’effet GT8 !!!
Le train avant de la Mecatech FW01 de Cédric Prévot en gros plan.
Pour l’instant, Cédric Prévot utilise un Moteur Abbate sur son auto. Mais quelques indiscrétions portent à croire que Mecatech serait sur le point de sortir son propre moteur dans un futur proche ! Peut être dispo pour le championnat d’Europe…..
Le train arrière de la Mecatech FW01 de Cédric Prévot.
Voici la FBX Racing de Samuel Bulle. Il s’agit ici de la dernière version 2022 de l’auto qui se repère à son nouveau châssis allégé et plus rigide grâce à des platines qui modifient le flex. Avec au total 1 kilo de gagné avec l’aide d’une carrosserie moins épaisse !
Le train avant de la nouvelle FBX Racing 2022 de Samuel Bulle.
De nouvelles platines servent à modifier le flex à bord de la nouvelle FBX 2022 de Samuel Bulle.
Le train arrière de la nouvelle FBX Racing 2022 de Samuel Bulle.
Les stands ont accueilli 67 pilotes pour ce premier round de la saison en Piste 1/5 thermique et brushless.
Les stands, toujours les stands !
Encore les stands, vus sous un autre angle.
Des pizzas cuites au feu de bois furent disponibles le samedi. Les pilotes ont apprécié !
Voici la S88 GT d’Olivier Sampietro qui s’immisce une nouvelle fois sur la 3ème marche du podium d’arrivée en catégorie Elite. Une auto globalement semblable au châssis utilisé en 2021.
Nous apercevons ici la version Sport Proto Brushless de la S88 qui était pilotée par Olivier Sampietro. Une auto qui se distingue par son châssis en carbone, et qui signe un beau doublé pole et victoire dans la catégorie Sport Proto brushless.
La version Sport Proto Brushless de la S88 d’Olivier Sampietro avec ses accus Li-Po placés en position transversale arrière.
Le train avant de la version Sport Proto Brushless de la S88 d’Olivier Sampietro.
Le train arrière de la version Sport Proto Brushless de la S88 d’Olivier Sampietro.
Le Proto de Christophe Padovani qui poursuit son développement.
Le proto de Christophe Padovani. Une alternative pour ceux qui souhaitent rouler différent en piste 1/5 brushless.
Le train avant du Proto de Christophe Padovani.
Le train arrière du Proto de Christophe Padovani.
Voici les nouvelles couleurs de Pierre Filloux pour 2022. Pierre qui fait partie des nouveaux pilotes qui ont rejoint cette année la catégorie Elite.
L’Alfa Roméo de Pierre Filloux, peinte par ses soins. A la fois sobre et efficace !
Pierre Filloux fait partie des pilotes qui ont migré de certaines catégories pour aller rouler en Elite GT. Voici sa nouvelle auto qui n’est autre qu’une FBX Racing préparée aux petits oignons, motorisée par un moteur JPF.
La FBX de Pierre Filloux avec son train avant doté de tous les réglages indispensables pour la catégorie.
Le train arrière de la FBX Racing de Pierre Filloux.
Départ de la finale F1.
Départ de la finale Elite.
Qualifications
Dans la catégorie Elite, c’est chaud bouillant entre les trois « Dalton » qui réussissent à franchir la barre des 31 tours !!! Dans l’ordre d’arrivée, Cédric Prévot parvient à supplanter son chef de file et à lui confisquer la pole avec un 31 tours réalisé en 10.03.332. Bernard-Alain Arnaldi devra donc se contenter de la 2ème place en 31 tours 10.05.216. Quant à Olivier Sampietro, il décroche le 3ème temps avec un 31 tours en 10.14.386. Derrière, le plus Breton des Nantais, j’ai nommé Jérémy Hervouet, réalise un 30 tours en 10.07.709 devant Pierre Filloux en 30 tours 10.16.316 et Didier Dahan en 30 tours 10.19.741. Thibault Noël se place avec le 7ème temps en 30 tours 10.19.781 et devance à son tour Youen Moriaud en 29 tours 10.04.922, puis Alain Jacono en 29 tours 10.11.631 et Alexandre Schueller en 28 tours 10.02.798.
Dans la catégorie National, la pole sera attribuée à Guillaume Seurat qui réalise un meilleur temps en 29 tours 10.16.124 devant David Losque en 29 tours 10.20.573. Derrière, on tombe déjà en 28 tours, avec Olivier Audiot qui s’empare de la 3ème place en 28 tours 10.09.032 devant Arnaud Brassart en 28 tours 10.11.065, Damien Bezier en 28 tours 10.14.391 et Alain Devoye en 27 tours 10.04.051. Le jeune Rudy Pierronne capte la 7èmpe place du classement en 27 tours 10.13.568. Il devance Lionel Bonnavaud en 26 tours 10.13.819, puis Lionel Point en 26 tours 10.23.678 et enfin Thierry Zulian en 23 tours 10.05.491.
Dans la catégorie Formule France, la pole se joue en 29 tours. Frédéric Veysseyre fait parler son expérience et signe le meilleur temps en 29 tours 10.13.416 devant Christophe Houzel en 29 tours 10.17.810. Sébastien Couzy postule à la 3ème place en 28 tours 10.08.188. Il devance Arthur Simon en 28 tours 10.10.412, puis Raphaël Laurent en 28 tours 10.11.149 et Louis Poirot en 28 tours 10.11.646. En 7ème position, nous trouvons Gilles Derderian en 28 tours 10.14.104, puis Romain Dahan en 28 tours 10.18.596. Aurélien Simonet en 28 tours 10.19.220 et William Morbin en 28 tours 10.19.969 complètent le Top Ten dans cette catégorie.
Dans la catégorie F1, 4 prétendants pour la pole. Cela nous fait déjà trop d’appelés. Il n’y aura donc qu’un seul élu ! Et c’est une nouvelle fois Sébastien Marinot, le président du club de Montceau les Mines qui débute l’année en fanfare en prenant la pole avec un 29 tours 10.01.572. Un chrono qui le place devant Guillaume Loubière en 29 tours 10.07.718 (le sudiste avait parait-il mangé du lion !!), puis Tony Seiller en 29 tours 10.16.358 (avec sa nouvelle auto) et Nathan Brenot (sur sa piste, ou plutôt dans son jardin !) en 29 tours 10.17.888. Suivent dans l’ordre le jeune Corentin Laville en 27 tours 10.00.266, puis le vétéran mais toujours jeune du haut de ses 80 printemps Jean-Pierre Grellier en 27 tours 10.29.606, puis Thibaud Bourdet en 26 tours 10.01.466, Patrick Duport en 26 tours 10.20.972 et Jean-Michel Garcia en 25 tours 10.00.985. Yves Guillon venant fermer la marche du Top Ten du jour en 24 tours 10.11.477.
Dans la catégorie Sport Proto Brushless, trois pilotes se positionnent au dessus du lot pour confisquer la pole. Et c’est Olivier Sampietro qui décroche le pompon en 24 tours 8.03.677 devant Samuel Bulle en 24 tours 8.10.433 et Laurent Grau en 24 tours 8.17.550. Derrière, on est en 23 tours. Baptiste Albert s’empare de la 4ème place en 23 tours 8.04.333 devant Christophe Padovani avec son proto en 23 tours 8.04.625 et Pierre Garnier en 22 tours 8.09.245. Christophe Menoud se retrouve en 7ème position avec un 22 tours en 8.09.770 qui le place devant Gérald Delaguette en 22 tours 8.16.663 et Philippe Perrottet en 21 tours 8.00.678. Pascal Hervy vient fermer la marche des 10 qualifiés avec un 20 tours en 8.11.584.
Classements Elite
Classements National
Classements Formule France
Classements F1
Classements Sport Proto Brushless
Finales
Dans la catégorie Elite, un duel d’acharnés va démarrer sur la piste durant 30 minutes entre Bernard-Alain Arnaldi le prétendant, et le pole man Cédric Prévot pendant les 30 minutes imparties. Les deux hommes ne vont rien lâcher et terminent dans un mouchoir de poche, seulement départagés par quelques dixièmes de pacotille ! Avec à l’arrivée une victoire amplement méritée pour Cédric Prévot (c’est l’effet GT8 !). Loin devant leurs adversaires, les 2 pilotes terminent en 93 tours avec près de 2 tours d’avance sur Olivier Sampietro. Olivier qui prend lui-même à l’arrivée près de 3 tours à Jérémy Hervouet. Les écarts auront donc été significatifs durant cette finale. Youen Moriaud complète le Top Five de la finale devant Pierre Filloux et Pascal Hervy.
Dans la catégorie National, David Losque le prétendant va connaître quelques soucis qui ne lui permettront pas de disputer cette finale à la régulière. Un contexte qui va profiter au pole man Arnaud Brassart qui s’empare du commandement et qui ne sera plus jamais rejoint durant les 30 minutes de course. Arnaud termine avec près de 3 tours d’avance sur Olivier Audiot et sur Alain Devoye. Derrière, le jeune Rudy Pierronne s’empare de la 4ème place devant Guillaume Seurat et David Losque.
Dans la catégorie Formule France, ça va être super animé en tête de course pendant 35 minutes ! Avec un beau duel en perspective entre Frédéric Veysseyre le pole man, et son fils Rudy qui lui conteste le leadership ! Frédéric fait quelques petites erreurs qui lui coûtent des secondes. Rudy a le couteau entre les dents ! Il n’en faudra pas davantage pour que le fiston dame le pion au paternel à l’arrivée ! Résultats des courses : la victoire pour Rudy Veysseyre avec un bon trois quarts de tour d’avance sur Frédéric Veysseyre. Derrière, on postule à près de 2 tours de retard, et c’est Louis Poirot qui s’empare de la dernière place sur le podium. Louis devance Gilles Derderian qui démarre la saison en forme. Christophe Houzel s’empare de la 5ème place du général devant Aurélien Simonet et devant le plus Français des Luxembourgeois, j’ai nommé : l’ex pilote Sicom sur Macho des années 80, l’inénarrable Jean-Jacques Pierrot, à qui il faudra qu’un de ces quatre j’envoie le blouson Vintage que je lui ai vendu l’an passé !!!!
Dans la catégorie F1, le pole man Sébastien Marinot connaît quelques soucis mécaniques et doit renoncer à disputer la course après seulement 6 tours ! Dans ce contexte, c’est Tony Seiller galvanisé par sa nouvelle monture qui finira par s’emparer de la tête de course. Il ne la lâchera plus et franchit la ligne d’arrivée avec près de 2 tours d’avance sur le sudiste Guillaume Loubière qui devance à son tour de près de 2 tours le jeune Corentin Laville. Voilà pour le podium ! Sinon, à 8 tours du leader, Thibaud Bourdet capte la 4ème place devant Patrick Duport et Jean-Michel Garcia. Beaucoup d’écarts là encore entre les concurrents !
Dans la catégorie Sport Proto Brushless, on observe là encore de beuax duels épiques entre les forces en présence . Avec un Olivier Sampietro hyper motivé après sa pole qui ne va pas s’en laisser compter. Au cumul des manches, le pilote Vosgien et sa S88 brushless (Olivier Sampietro donc) s’octroie la victoire devant Samuel Bulle et sa FBX, puis Laurent Grau sur sa Yankee. Derrière, Baptiste Albert et le Clermontois Christophe Padovani complètent le Top Five de cette finale électrique.
Classements Elite
Classements National
Classements Formule France
Classements F1
Classements Sport Proto Brushless